Week end exceptionnel, disons le, où je me suis

Week end exceptionnel, disons le, où je me suis énervée sans arrêt. Je ne suis pas allée à cette fête, dégoutant ainsi mon escrimeur, pas la pêche. J'ai écouté des chansons tristes. Je me suis couchée à 7h du mat', à rien foutre. Je suis revenue dans l'appart vers 19h, après avoir vu ma mère qui a eu l'exquise gentillesse de me trouver moche (en gros "faudrait que tu te maquilles, tiens prend cette crême, quand vas tu chez le coiffeur"). J'ai retrouvé l'escrimeur épuisé par sa soirée, se couchant à 22h. Je me suis couchée à 4h30. J'ai rêvé toutes les nuits du boulot, toutes. A la dernière, je me suis reveillée en pleurant, pas à cause du rêve en lui même, mais parce marre, plus que marre de me faire bouffer la tête par ça.
J'ai passé un bon dimanche, à rien foutre, si ce n'est lire, regarder l'escrimeur jouer à son jeu vidéo, c'est pas possible, il va me lacher ce gars, au vu de ma pêche et de ma gentillesse.
Et là je suis de nouveau au taf, enorme envie de pleurer, comme une gamine, comme tous les lundis matins, comme tout le temps.
Je tiendrais pas ici.
Faut qu'on se trouve vite un bar.
Hier on écoutait youssou, on rêvait de partir en afrique.
Je veux n'importe quoi sauf revenir ici.
Même 3 mois je tiendrais pas.
Je meurs d'envie de dormir.
La tête définitivement sous l'oreiller.