Un peu trop d'excipients, des nuits vraiment
Un peu trop d'excipients, des nuits vraiment chaotiques se traduisant par des siestes que j'appelle mes poches de sommeil (combien de temps l'escrimeur tiendra-t-il devant mon hibernation?), un dégoût pathologique face aux taches qui me sont confiées, mortifères, un ennui profond face aux blabla de mes collègues "et il ne fait plus la vaisselle" "et j'ai bossé tous mes we pour ce concours" - pov tanche - cette longue apnée de 8h30 à 18h00 (qui a dit que les fonctionnaires avaient des horaires de fêtes?), avant de rentrer chez soi et de contempler d'un oeil torve la télé (option escrimeur, moi je parle pendant les films, gnagna) / le tas de linge sale assiettes sales qui s'empilent (option moi qui m'en fous un peu) / la "misère du monde " de bourdieu qui me fout le bourdon / le cul de l'escrimeur qui me fait frémir.
Je cherche toujours le sens, merci si vous l'avez trouvé de le partager avec moi.