Ya des jours comme ça...

6 juin 2006

Ya des jours comme ça...

Qui devraient jamais finir. Départ vendredi matin pour le sud ouest, l'aveyron. On y va avec un mec de mdm, on rejoint une ancienne collegue de taf de l'escrimeur, avec d'autres personnes. Le gars qui nous conduit est très marrant, pince sans rire, je m'entends bien avec lui immédiatement. Arrivée à ro*dez, appart sympa, ça discute taf évidemment, musique et alcool. On file au festival, c'est wwodstock en plus jeune. Des tonnes de jeunes en treillis, dread locks, pétards et alccol. La musique est mouaif, mais l'ambiance géniale. 3 scènes, beaucoup de son.La nana ex collègue s'entend très bien avec l'escrimeur, voire un peu trop à mon goût. Tout le temps en train de lui demander tu veux ci, ça, ça va, tu te rappelles quand...Bref. Elle le colle même un peu, et ça m'énerve. Elle le remarque et vient me demander si ça m'emmerde qu'elle le touche (?). Oui, elle le papouille un peu, et ça j'aime pas. Je lui dis donc. On sera un peu plus en froid par la suite. Ben oui, mais bon, je me permettrais pas de papouiller son gars moi, fusse-t-il un ex collègue...Dodo cool avec l'escrimeur. On repart le lendemain, après un tour de ville et de marché, vers le gîte loué. On est 7.
Le gîte est un vrai coin de paradis: un ancien prieuré, avec sa petite eglise, un parc, un mini verger, une salle voutée du 15e, des chevaux et des vaches. Pour une somme dérisoire. Le bonheur.
On profite, on discute (humanitaire et pays étrangers). Je rigole beaucoup avec le mec qui nous a conduit, laissant l'escrimeur à sa pouff (qui est gentille, hein, mais un peu "je suis le centre du monde").
Redépart pour le festival, la nana connait les chanteurs d'un groupe rock qui monte. Elle fait sa groupie, nous on part se ballader et avaler notre 3e aligot (bordel ce que c'est bon).
Groupe terrible de reggae, groupe de transe, on danse, on baguenaude avec le gars, on mate les jeuunes totalement défoncés, qui au joint, qui à l'alcool (le reste je veux même pas le savoir).
Retour marrant avec les 2 gars, on se prend un énorme fou rire.
Ballade le lendemain; 3 petites heures, ça cogne, on se prend tous du soleil, je suis guillerette et raconte plein de fadaises. Le pied.
Puis dernière soirée tranquille, à manger dehors, au soleil, guitare et tarot, kiki le cheval qui hennit, puis dernier pot avec les 2 gars dans la salle voutée à la lueur des bougies.
Retour trash, on est bousillés par le soleil, moi levres gercées, les autres rouges, bref 7 h de route à somnoler.
Mais vraiment un lieu magique (bon, si yavait pas eu l'hystérique de la papouille c'eut été mieux), loin de tout, sans bruit, avec des gens interessants.
Et là retour face au pc, je passe en commission aujourd'hui (non, je n'y suis pas invitée), envie de fuir là bas...