changement d'horaire
Ben oui, je vais maintenant changer d'heure d'écriture. J'ai écris pendant tout ce temps, je sais pas combien, depuis le taf. Oui, je sais, je bossais des fois, n'allez pas croire. Mais dorénavant ce sera le soir. Avant l'adsl. S'il y a. Donc le ton sera différent. Ca va être marrant de voir cette différence. J'écrivais stressée, en catimini, vite vite, et maintenant je vais pouvoir écrire dans un autre état d'esprit. On verra ce que ça donnera.
Evidemment j'ai peur. Peur non pas du chomage mais de ce putain de regard des gens, meme les mieux attentionnés, sur le chomeur. "Et alors, t'as rien en vue?". Ben non, et je t'emmerde. A vrai dire, aucune envie de chercher du taf. 2 mois de repos me semblent bien. Et aucune envie de réitérer ce genre d'expérience. Bien sur quelques pistes, mais vraiment pas le feu sacré.
Alors ce qui me fait peur? L'inactivité. J'ai vécu dans ma vie 8 mois de chomdu. C'était bien, mais la pression familiale était forte. Et je voulais bosser. Maintenant, j'ai peur de plusieurs choses: rester inactive. M'encrouter. Ne pas bouger. Ne pas parler de la journée à quelqu'un. Voir l'escrimeur le soir et ne rien avoir à lui raconter. Devenir folle à tourner en rond. Et me faire emmerder, meme par ma famille, par des questions du style "t'as du nouveau".
Alors que franchement, je m'en fous de bosser. Ca ne sert à rien. Je pense m'inscrire dans une assoc pour la reprise de commerce, et dans un cours de peinture. Voilà les projets.
J'ai peur, c'est vrai, de lasser l'escrimeur. Qu'il me trouve beaucoup moins d'allant, de vivacité. Que je le lasse. Fort possible. Je ne fais pas confiance aux mecs, meme à lui, pour supporter qq au chomage. ON verra.
D'ailleurs je ne sais pas ce qu'il m'arrive, mais je dors comme jamais. Bien sur, toujours des insomnies, enfin je me couche à des 2h du mat. Mais ce we j'ai fais fort: hier dodo 1h30, levée à 11h30, redodo à 13h30 jusqu'à 15h30. Qu'est qui m'arrive?
Sinon, il me reste 1 semaine et 1 jour. Envie d'être libérée. De balancer mon mail à tout le monde. Poli, mais explicite. Envie de lezarder.
On a parler avec l'escrimeur encore de nos projets, la famille pousse pour que je ponde, we'll see. Pas expressement envie, pas envie de le faire par desoeuvrement.
Un peu d'angoisse tout de même.