j'en ai de la chance
Ouais, c'est vrai. Je suis dotée d'un super cerveau capable d'éradiquer toutes pensées culpabilisatrices au sujet du taf (pour preuve mois d'aout à rien foutre, + envoi tardif d'arrêts maladie + je m'en foutisme quant aux tâches: "vous voulez que je dessine une carte ? ok. Vous voulez que je fasse du mailing ? C'est parti" - limite je peux passer le balai, c'est une activité physique, c'est sympa.)
Je ne rechigne donc plus à quelques activités que ce soit, simplement j'y vais piano, sans SURTOUT me torturer, me presser, me culpabiliser. La botte secrète ? Mon cerveau. EEEEh oui. Il me dit, me serine, quand j'en ai marre, quand viennent les salopes pensées "mais tu vaux mieux que ça", il me répète: Qu'ils te virent, tu retrouveras ta liberté, tu trouveras de petits tafs, tu nageras dans la sérénité retrouvée. ET surtout tu te vengeras. AH AH AH.
Comment contrer une telle force mentale, hein? Impossible.
D'autant que je viens de relire une connaissance, et que, oui, je me dis, j'ai de la chance. Ce gars là. CE mec. Vous l'avouerais je? Il arriverai à me faire oublier l'homme des bois, de qui je ne suis plus amoureuse, mais autour de qui flotte un regret. Mais CE GARS. J'en parlais avec mon ex ex. Gentil terriblement, à qui je porte une confiance extrême, beau à ma façon, fou et refrenant une certaine violence (j'aime les gens comme ça), ayant un sens très aigu du Bien et du Mal (ce qui est Bien).
Avec qui la vie quotidienne est vraiment simple, douce, j'en viens parfois à faire le ménage avec plaisir, ou la bouffe. Dingue. Donc j'ai de la chance.