Là. Ailleurs.

We fantastique. Suis partie à l'arrache à gaffat, ancienne maison bergerie de mes anciennes amours. Mon exex, que je ne sais comment surnommer, tant il a de qualités, appelons le keis, m'a accueillie royalement. Ses parents étaient là, je m'entends très bien avec eux, surtout le père, même humour. Lui m'a aussi accueuillie, est venu jusqu'à la voiture me saluer, enfin, m'ébouriffer les cheveux et gros bisous. Barbec, champ en pente avec les vaches à 2 m, soirée chaude, ciel scintillant, foyer illuminé, " et toi comment ça va? et tes soeurs? et ton mec?". J'espère ne jamais les perdre de vue.
Le frere de keis est là aussi, mon ptit frere d'antan, que j'aime beaucoup, voyageant sans arrêt, changeant de taf, de filles. On rigole automatiquement en se voyant.
Lendemain la rivière mythique, où j'ai passé tant de temps. Escalade, siv grimpe, keis aussi. On va a une cascade, on discute, on se baigne. Oui, chaud très chaud dans le sud. Marrant avec keis, toujours ce besoin de se toucher, amicalement, mais on ne pouvait pas le faire avec sa nana (et l'escrimeur, quoique lui comprendrait plus je pense). On a quelques moments tranquilles, à discuter, taf, sa gamine, ses envies, quel secret ce garçon. J'ai même envie de le serrer très fort dans mes bras, et de lui faire un bisou (amical). On se tient quand meme, déjà que les gestes sont nombreux, notre relation est d'amour pur, ni amitié, ni sexualité, temps passé, estime, nostalgie, attirance parfois.
Siv a pris son téléscope, on mate saturne et jupiter...les anneaux de Saturne...je reste collée à l'oeilleton. Les parents me bichonnent, m'invite à revenir, avec ced, keis est quand meme content qu'on soit tranquille. Le père ramène une enorme souche de la ballade pour en faire une sculpture. J'adore. Keis on se regarde, on sait ce qu'on pense, mais je lui dis quand même que je l'adore.
Puis retour encore plus à l'arrache, pas de ter, les parents tracent jusqu'à toulouse en voiture pour ne pas me faire rater mon train. J'arrive 2 mn avant le départ. Merci à eux.
Tristesse de ne pas avoir passé plus de temps seule avec keis.
Retour naze, 1ere classe quand meme (plus de place), je ronfle. Arrivée, escrimeur qui a tout cleané, qui a fait la fete vendredi et c'est tout. "Tu m'as manqué", petits soins avec moi, m'a lavé des fringues, me nourrit, m'embrasse. Son visage efface tout. Je l'aime. Et je m'écroule à 22h.

Retour back in ze terribeule place, pupute est là, plus agressive que jamais. Ca fait une semaine que je lui demande de monter une réunion, je lui redemande ce matin encore, elle me lance "là je termine un boulot très très important, tu peux pas tel toi aux gens?". "Ah non ma grosse, j'ai du boulot, et ça c'est à toi de le faire". Joie.

Dernier coup dur: recommandé arrivé, je passe en commission le 6, ok, sauf qu'aucune mention n'est faite de ma fin de contrat: vais devoir rester ici à taffer pendant l'action au tribunal? Je peux pas leur faire confiance, me casser le 1er juillet (soit disant fin de contrat), ils seraient parfaitement capables de m'accuser d'abandon de poste ces gros enculés.
Rester ici deviendra trop dur pour moi.