La vie, c'est dur. Ouais. Trop trop dur.
Surtout quand tu te mines toi même. Bref. Ce soir, patate. Voire même légère. Rien à raconter bien sur, vu que je ne fais toujours rien. Mais au moins je me suis imposée une dead line comme dirait mon cher et tendre, après les vacances, je me bouge mon cul. Qui en a certes bien besoin.
Dejeuner avec les nanas de l'ex taf, très sympa, on a bien craché sur l'agglo, et pas mal de gens demandent de mes nouvelles. Courrier de l'avocate, la procédure est lancée (sa lettre au tribunal est vraiment bien). Engueulade avec petite soeur, elle est tres speed, dernier mois avant le larguage des amarres, bref l'accouchement. Les hormones. Grande soeur qui s'engueule sans arret avec son mec, les 2 gamins vont en pâtir. Et moyenne soeur en espagne coursée par les incendies.
Moi je navigue entre la maison familiale (pour le chat), et l'appart (j'y suis rarement). Bizarre, ça m'emmerde, enfin envie d'etre chez moi. Avec le gars. Avec qui ça va beaucoup mieux. Enfin, je me rends compte de l'immensité de ce qu'il ce passe, et j'en suis heureuse. Pense que j'ai trouvé l'âme soeur, ouais c'est con. Mais très envie de partir vivre quelques temps à l'étranger avec lui. Loin aussi de ma famile, parfois elle me bouffe. Faire gaffe à ma mere, mon pere, les soeurs.
Je les aime mais j'ai vraiment besoin de me casser d'ici.
Le 1er je pars, direction le port, on prend le bateau samedi, dimanche on fait quelques exercices. On a bien discuté avec l'amiral euh l'escrimeur des manoeuvres, du vent, ça commence à sacrément me plaire. Je compte bien gueuler dès que possible des ordres idiots genre "escabez les artémuses", tant les termes marins sont impénétrables. Peur un peu de ne pas supporter les gens, on verra. Mais les quarts de nuit, les voiles, le vent, les cartes marines, le gps, la vie en commun, aussi, ça me fait envie. Et avoir si oui, ou non, je vais supporter le mal de mer. L'escrimeur a repris ses travaux dans son appart à paris, c'est bien, ça le minait.
J'ai parfois des peurs presque enfantines qu'il me quitte, tant son amour est apparemment fort. Tant il est d'accord avec moi, gentil, marrant, agréable. C'est pas possible. Je sais pourtant que je suis une chieuse de première, enfin, ça dépend pour quoi, toujours à me flanquer des doutes et à en faire part. Supporte-t-il tout ça? Peut etre qu'il va rencontrer une super nana et me planter. Syndrome de ce connard d'homme des bois. Impossible de croire qu'un mec pareil, ayant tant vécu, puisse m'aimer. Il m'a beaucoup parlé ces derniers temps, peut etre parce que moi je n'ai rien à dire, parlé de ses expériences à l'étranger. Bon dieu, que j'aurais voulu vivre ces choses. Mais il a du payer le prix, une certaine solitude amoureuse. D'où je pense son envie actuelle de rester plus casanier. Il ets néanmoins content que je sois prete à partir.
Mais ne nous emballons pas, le projet de commerce est là. Inscription aux boutiques de gestion, rdvs aux cci, recherche, j'ai de quoi faire. Et puis envie de m'inscrire aux cours de peinture. Ah oui, aussi, justifier à cette conne d'anpe de mes recherches de taf. Je les ai pas mal emberlificoté, avec mon cursus et ce que je recherche. Allez donc trouver des annonces de cartographe / repreneuse de bar / tout en sachant que je suis au tribunal et que je peux etre titularisée dans 1, 2 ans. Hé hé. Bon courage l'anpe.
Et surtout.
Merci les gars pour les commentaires. Ca m'a carrément fait du bien. Liri, je dois toucher le fond de la moulitude pour en etre bien degoutée et me rebouger. Envie de te voir. J'espère que tu ne m'en veux pas du silence (et vous tous en fait). Manu, j'ai bien peur que tu aies raison: l'inactivité, je n'arrive pas à gérer. Be my guest in the bar (on l'appelera "chez Mazette"?). Vip, je commence carrément à coller à ton programme, merde c'est vrai la tv à 4h du mat, c'est pas mal... Eh merde !!! Fab, tu ne dis pas de conneries, en effet, je pensais etre une honnete chomeuse, à rien foutre, mais j'y arrive pas. Bisaelle, t'inquiete, ça passera, je suis comme ça, une grosse feignasse....
Merci vraiment en tous cas. Ces mots là m'ont fait du bien. Je vous embrasse là où vous préférez (non, pas là Manu...)
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